Comment passer le contrôle technique en 2024

En 2024, le contrôle technique automobile devient un passage encore plus rigoureux pour les conducteurs. Les normes environnementales et de sécurité se durcissent, poussant les automobilistes à redoubler de vigilance sur l’entretien de leur véhicule. L’accent est particulièrement mis sur les émissions polluantes, les dispositifs de freinage et les systèmes électroniques.

Pour passer ce cap sans encombre, pensez à bien préparer votre véhicule. Une vérification minutieuse des éléments clés comme les pneus, les phares et les niveaux de fluides peut faire la différence. Un petit tour chez le garagiste avant le jour J permet de s’assurer que tout est en ordre et d’éviter les mauvaises surprises.

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Les véhicules concernés par le contrôle technique en 2024

Le contrôle technique, obligatoire depuis mai 2018, s’applique à tous les véhicules motorisés. En 2024, cette obligation s’étend encore davantage avec le décret N°2023-974 du 23 octobre 2023. Ce texte officialise l’obligation de contrôle technique pour les deux-roues, y compris les motos et scooters, qui n’étaient pas concernés jusqu’à présent. Les automobilistes devront aussi redoubler de vigilance, car les normes se durcissent pour les voitures particulières.

Quels véhicules doivent passer le contrôle technique ?

• Voitures particulières : toutes les voitures de tourisme âgées de plus de quatre ans doivent passer un contrôle technique tous les deux ans.
• Deux-roues motorisés : à partir de 2024, les motos et scooters de plus de quatre ans sont soumis à cette inspection.
• Véhicules utilitaires légers : les camions et fourgonnettes de moins de 3,5 tonnes doivent aussi se conformer à cette réglementation.

Les dates clés à retenir

Le décret N°2023-974 précise les échéances et les fréquences de ces contrôles :

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Considérez ces nouvelles exigences comme une opportunité de maintenir votre véhicule en parfait état de marche. Le contrôle technique en 2024 ne laisse plus de place aux négligences.

Les points de vérification obligatoires

En 2024, le contrôle technique inclut désormais 136 points de contrôle, soit trois de plus qu’auparavant. Ces vérifications couvrent une variété d’éléments essentiels pour garantir la sécurité et la conformité de votre véhicule. Les principaux aspects contrôlés sont :

• Freins : efficacité, équilibrage, usure des plaquettes et des disques.
• Suspension : état des amortisseurs et des ressorts.
• Direction : jeu dans le volant, alignement des roues.
• Éclairage : fonctionnement des phares, des feux arrière et des clignotants.
• Pollution : niveaux d’émissions respectant les normes en vigueur.
• Carrosserie : absence de corrosion perforante et état général.

Types de défaillances

Les défaillances détectées lors du contrôle sont classées en trois catégories : mineures, majeures et critiques. Chacune d’elles nécessite une action spécifique.

• Défaillance mineure : mention ‘A’, n’exige pas de contre-visite mais doit être corrigée.
• Défaillance majeure : mention ‘S’, impose une contre-visite dans un délai de deux mois.
• Défaillance critique : mention ‘R’, nécessite une réparation immédiate et rend la circulation du véhicule illégale jusqu’à correction.

Procès-verbal et vignette

À l’issue de l’inspection, un procès-verbal est remis au propriétaire. Ce document inclut des informations telles que la date du contrôle, l’identité du propriétaire, le kilométrage, les mesures effectuées et les défauts constatés. Une vignette est aussi collée sur le pare-brise, indiquant la date limite de validité du contrôle technique.

Les démarches et coûts associés

Pour passer le contrôle technique en 2024, vous devrez vous rendre dans l’un des 6 500 centres de contrôle technique répartis en France. Munissez-vous de votre carte grise, document indispensable pour effectuer l’inspection.

Les étapes à suivre

• Prendre rendez-vous dans un centre de contrôle technique agréé.
• Présenter la carte grise du véhicule.
• Attendre environ 30 à 45 minutes pour l’inspection.

Le coût du contrôle technique oscille entre 70 et 80 euros. En cas de défaillance majeure ou critique, une contre-visite sera nécessaire. Cette contre-visite coûte entre 15 et 20 euros, selon le type de défaut à corriger.

Comparaison des prix

Selon les données de Simplauto, le prix moyen d’un contrôle technique en 2023 s’élève à 79,52 euros. Pour une contre-visite simple, comptez en moyenne 15 euros. En revanche, une contre-visite étendue peut atteindre 30 euros.

Sanctions en cas de non-respect

Ne pas passer le contrôle technique à temps peut entraîner une amende de 135 euros. Si vous réglez cette amende sous trois jours, le montant est réduit à 90 euros. En cas de retard de paiement, l’amende peut être majorée à 375 euros.